De partout, des caresses
Dans le ventre et le bas-ventre, en respirant, nous faisons aussi glisser nos organes les uns sur les autres et le long des aponévroses (membranes) qui tapissent l’intérieur des parois.
Ces multiples surfaces de glissement sont d’une texture très lisse, bien plus lisse et soyeuse que celle de la glace (celle qui fait tomber), de la peau et même de nos muqueuses. Elles ont une lubrification. C’est pourquoi ces glissements sont d’une très grande douceur.
Ils sont comme autant de caresses.
La cage au goût de liberté
Telles les branches du sapin qui se laissent porter par le tronc et mouvoir au gré du vent parce qu’elles n’ont plus à porter le dos, parce qu’elles peuvent se laisser porter par lui, les côtes sont disponibles pour la respiration.
Elles se déplacent dans un mouvement ample et lent.
Par sa mobilité, la cage thoracique n’est ni carapace, ni prison, ni blindage mais la protection souple du cœur.