Metta Karana, la méditation de l’amour bienveillant.
Durant les assises où l’on n’est pas spontanément dans cet état de grâce, on peut travailler à restaurer ce lien en pratiquant cette méditation.
En fait, on devrait la pratiquer à la fin de chaque assise ou série d’assises, afin que tous les êtres profitent de la paix et de l’amour que l’on ressent et des mérites que l’on aurait pu acquérir, car en principe, un méditant bouddhiste travaille pour le salut de tous les êtres et non pour son salut propre. En effet, cette dernière perspective ne ferait que renforcer l’aspect égocentrique de son Moi.
Cependant, en pratique, cette perspective est une puissante motivation pour s’asseoir et méditer. Il ne faut pas s’en inquiéter. Avec les progrès et l’assouplissement du Moi grâce au travail accompli, il sera toujours temps, quand le moment en sera venu, de faire évoluer nos motivations.