Si l’inconscient existe, les pratiquants de méditation de toutes époques ont dû le rencontrer.
Voici comment le Bouddhisme des anciens, le Théravada, décrit la façon dont il se constitue : selon la manière dont nous vivons chaque situation, il peut en résulter un résidu, une empreinte, munie de plus ou moins de force. En sanscrit, on nomme cette trace « samskara » (je simplifie).
L’inconscient est formé de l’accumulation des samskaras.
« Les actions accomplies en l’état de totale concentration ne laissent pas de samskaras.
4.7
Sinon, elles en produisent qui sont de leur couleur :
- blanches (bonnes)
- noires (mauvaises)
- blanches et noires (effets mitigés)
- ni blanches ni noires »
4.8