Les différents état de conscience
caractérisés par le rythme cérébral
Les échanges entre neurones provoquent l’émission de faibles courants électriques que l’on peut capter en plaçant des électrodes sur la tête pour les mesurer avec un électro-encéphalogramme. Ces courants sont représentées sur une bande de papier par des tracés dessinant des ondes qui ont des fréquences et des hauteurs différentes. On mesure leur fréquence en hertz. Un hertz = 1 cycle par seconde.
Des types d’ondes ont été arbitrairement définis, par tranche de rythme, pour caractériser nos états de conscience. Ils sont nommés par une lettre du grec ancien.
Au cours de nos journées, nous passons constamment d’une activité mentale à l’autre et donc nous changeons de type d’ondes à l’intérieur d’une même tranche mais aussi d’une tranche à l’autre.
– Le rythme Gamma : 22 cycles par seconde et au delà : réflexions intenses et mise en relation d’informations provenant de modes sensitifs différents.
– Le rythme Bêta : 14 à 21 cycles par seconde : état de veille avec les yeux ouverts, action, réflexion, concentration sur une tâche.
En rythme Bêta, un hémisphère prédomine sur l’autre, le gauche dans la plupart des cas. Il privilégie le travail analytique et la réflexion. L’hémisphère droit est celui de la perception intuitive, créative et synthétique.
– Le rythme Alpha : 8 à 13 cycles par seconde : rêve éveillé, méditation, hypnose légère.
Ce ralentissement des ondes cérébrales va avec une diminution de la tension artérielle et des rythmes cardiaques, respiratoires. C’est un état extrêmement agréable, l’état de relaxation.
Les deux hémisphères du cerveau fonctionnent de façon plus égale.
– Le rythme Thêta : 4-5 à 7 cycles/secondes : sommeil léger, rêves, hypnose profonde. Les méditants très expérimentés atteignent cet état en pleine conscience.
En abordant cette tranche, apparition d’images hypnagogiques typiques d’un état de conscience intermédiaire entre la veille et le sommeil.
– Le rythme Delta : 0,5 à 4 cycles/secondes : sommeil profond.
Ces rythmes sont ceux de l’ensemble du cerveau. L’électro-encéphalogramme a été inventé en 1929. Depuis, les IRM ont permis de voir quelles sont les zones cérébrales qui sont actives et celles qui ne le sont pas pour chaque état de conscience afin de mieux les caractériser.