LES DIFFICULTÉS ET LES RISQUES DE SE TROMPER
Admettre le bassin
De nos jours, nous sommes familiarisés avec la notion d’enracinement. Cette notion devait être difficile à proposer, il y a 60 ans, après une guerre et à une époque qui valorisait le garde-à-vous, au cou raidi, et la posture martiale en « figure de proue » : « ouvrez la poitrine, poussez le sternum en avant, tirez les épaules en arrière ».
« Le Hara n’a rien à voir avec le « tiens-toi droit ! » que nous avons bien souvent entendu dans l’enfance ou l’adolescence ».
K.G. Dürckheim
Centre de l’être, propos recueillis par Jacques Castermane,
Editions Albin-Michel
« Pour que se développe le Hara, il faut admettre le ventre ».
K.G. Dürckheim
Méditer, pourquoi et comment ?
Editions Le Courrier du Livre
« Naturellement, un occidental est d’abord surpris et choqué d’apprendre que le premier… centre que doit développer et conserver un corps qui s’ordonne à la transcendance est le ventre, ou plus exactement le bas-ventre et le bassin »
K.G. Dürckheim
L’homme et sa double origine
Editions Albin-Michel
« Une crispation de la zone abdomen-bassin, siège compris, exprime le manque de sérénité, la peur devant la vie. C’est aussi le signe de nombreux refoulements »
K.G. Dürckheim
Méditer, pourquoi et comment ?
Editions Le Courrier du Livre
« Cette crispation est un obstacle capital sur le chemin initiatique. Cela paraît bizarre à un homme qui croit pouvoir avancer spirituellement sans transformation corporelle. Quand cette zone est fermée, parfois à cause de problèmes sexuels, l’homme risque de développer un spiritualisme desséché ».
K.G. Dürckheim
Méditer, pourquoi et comment ?
Editions Le Courrier du Livre