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Quelles sont les sensations quand on est dans son hara ?

Une bonne force est présente dans le bassin.
Le haut du corps est posé sur le bas du corps, ce qui permet aux épaules et au cou d’être souples et détendus.

En position assise, on peut se sentir comme une pyramide, largement en contact avec la terre, sur laquelle on repose, mais sans la rigidité de la pierre.
« Lourd et large en bas, vous êtes… comme un roseau qui balance au gré du vent et revient toujours à la verticale ».

K.G.Dürckheim – Le centre de l’être – propos recueillis par Jacques Castermane – Editions Albin-Michel

Debout, on se sent proche de la terre. On peut se relaxer et, en même temps, on se sent solide : il faudrait une forte poussée pour être renversé. Pourquoi ? Parce que, au lieu de se redresser, poitrine en avant, en élevant son centre de gravité, on le maintient fermement en bas, dans sa région ombilicale, ce qui permet de garder son équilibre ou de le retrouver au plus vite si on le perd.

Dans la marche, les jambes se meuvent .

  • à partir des pieds qui se déroulent sur le sol en le repoussant au fur et à mesure. On prend appui sur le sol : la marche n’est pas une succession de chutes.
  • à partir du bassin, et plus précisément du grand fessier et, donc, pas à partir de la force des épaules (le balancement souple des bras est une simple conséquence) :  le haut du corps est transporté par le bas du corps.

« A la question : quand faut-il exercer le hara ? la réponse est : toute la journée ».

K.G.Dürckheim
« Méditer, pourquoi et comment ? »,
Editions Le Courrier du Livre

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