4. L’imaginaire ressenti
Voici 3 exemples d’exercices :
- détendre le trapèze supérieur en imaginant qu’une douche chaude coule sur la nuque et sur les épaules : ainsi on crée en imagination la sensation que l’on appelle de ses vœux pour qu’elle advienne.
Si les épaules se détendent, c’est qu’on a réussi à obtenir une réponse favorable des instances qui commandent les fibres toniques, par le détour et par la force de l’imagination.
- tenir les bras levés en imaginant un prolongement qui s’étend au delà du bout des doigts. Si «ça marche», on constate que cela permet de garder les bras levés sans fatigue plus longtemps que sans ce prolongement imaginaire. Pourquoi ? Parce que de cette façon, l’efficacité des fibres toniques s’ajoute à celle des fibres volontaires.
- mettre la tête en mouvement en imaginant que l’on peint ou dessine avec un prolongement qui part de l’oreille et s’étend jusqu’à une surface imaginaire. Cet exercice a fait disparaître bien des douleurs du cou.
Comment ? D’une part, par le plaisir du jeu et de la créativité détendue (car on l’exerce sans risque, personne ne voit l’œuvre), d’autre part parce que l’inconscient moteur connaît mieux que la commande volontaire chaque facette des articulations vertébrales et les fait ainsi glisser plus harmonieusement les unes sur les autres.Je présente une suite de 2 exercices de détente du cou ici.