La conscience, en forme de coupe
La capacité de sentir n’est pas comme une flèche pointée sur son objet et qui partirait de l’espace situé entre les yeux.
Il n’est pas besoin d’aller chercher les sensations. Il suffit de les laisser entrer et de les accueillir. La capacité de sentir est plutôt comme une coupe. On la place à l’arrière de la tête et dans le haut du dos.
Je me fais vaste pour devenir capable de recevoir beaucoup de sensations à la fois. Elles affluent de partout.
La surface de la tête, en posture d’écoute
En m’élargissant dans les narines, dans les fosses nasales et en arrière des fosses nasales, dans la gorge, je m’ouvre au souffle et ceci, tout autant durant l’expiration que durant l’inspiration.
Puis, j’étends cet élargissement dans toute la tête et même au delà des limites de la peau, dans l’espace qui m’entoure, intéressé par tout à la fois.
En même temps, je ne me dilue pas et je ne me perds pas, grâce à la force du bassin.
Puis, j’étends cet élargissement dans toute la tête et même au delà des limites de la peau, dans l’espace qui m’entoure, intéressé par tout à la fois.
En même temps, je ne me dilue pas et je ne me perds pas, grâce à la force du bassin.
Le plancher de la bouche, en état de tendresse
Détendue au point de s’installer en forme de hamac, l’épaisseur du plancher de la bouche me donne le goût de la tendresse.
La mâchoire et les lèvres, gourmandes de vie
L’angle de la mâchoire est souplement suspendu, ce qui crée un volume, à l’arrière de la bouche, entre les dents d’en haut et les dents d’en bas.
Unies par un léger contact, les lèvres ont toute leur épaisseur.
Unies par un léger contact, les lèvres ont toute leur épaisseur.