La force du hara
En permanence, la respiration avec les os du bassin maintient une bonne pression dans la cavité que forme l’abdomen et le petit bassin. Cette pression lui donne la capacité de porter du poids, de la même façon que pour le pneu d’une voiture gonflé à la juste pression alors qu’il ne contient que de l’air.
Ce que porte le ventre n’aura pas à être porté par la colonne vertébrale. Cela diminue d’autant le poids que portent les disques et articulations lombaires : le poids du haut du corps, qui est, ainsi, réparti.
C’est pourquoi cette respiration donne une sensation de solidité dans le ventre et le bas-ventre et, donc, de sécurité.
Le périnée relié à tout le corps
A chaque inspiration, le périnée se détend. Cette détente se diffuse dans le bas-ventre et dans le ventre, puis, bien au-delà.
Je sens une vague de détente se propager jusque dans les pieds, dans les mains, dans la tête.
Si cette vague s’arrête quelque part, c’est que la zone où elle s’épuise est fermée. Je viens m’y installer pour m’y ouvrir.
Les jambes, déposées sur la terre
Si je perçois une tension, en particulier dans les genoux, j’y respire.
Je m’élargis à l’intérieur des hanches, des cuisses, des genoux, des jambes et jusque dans les pieds.
Je m’y déplace avec la respiration, et, au fur et à mesure, je dépose, selon leur poids, les cuisses sur leur surface d’appui, les jambes et les pieds sur le sol.